Vous connaissez la nouvelle ?
J'ai enfin trouvé ma place sur TikTok :)
Une toute petite place, mais qui me plaît ! J'ai décidé de partager mes photos sous un autre format : accompagnées de mes poésies de café !
Ces petits bouts de pages gribouillées pour "un jour peut-être" les partager je ne sais pas comment... sont enfin partagés !
J'en ai posté une par jour depuis quelques temps, parce qu'il fallait que la page ressemble à quelque chose (et puis parce que j'ai pas mal de pages déjà prêtes à partager). Mais si ça vous dit, venez !
Les vidéos sont courtes, les photos sont, je crois, jolies, et les textes sont fait pour être un peu doux, un peu poétiques.
Allez, je vous en partage 3 ici, pour vous donner envie de venir !
Un jour on rentrera dans un musée, et on fermera les portes. On accrochera en guirlande, de cadre en cadre des lumières de guinguette, on se nourrira des coupes de fruits des natures mortes et des verres de vin qui les accompagnent. Et puis on dansera, comme chez les impressionnistes. On rendra aux tableaux les scènes de vie qu’ils ont contemplées depuis leur salons antiques, avant d’avoir été contraint de se résoudre au mortel ennui des musées.
L’imaginaire commun dépeint les vacances comme une balançoire sur une plage de Bali, un sommet de montagne loin du monde, les odeurs d’épices d’un souk méditerranéen.
Je crois que les vacances c’est avant tout de savoir se perdre quelque part. Dans sa rue, sur un toit, dans ses pensées.
Ce n’est pas toujours à l’encre des tampons de passeport qu’on étanche la soif d’aventure de l’imagination.
La parisienne n’a pas d’âge.
Ses vêtements n’ont plus d’étiquette, ses bouteilles de champagne non plus.
Elle flâne, crée, pense, lit, aime.
Elle a dans le regard l’impertinence d’une enfant de vingt ans, et l’assurance d’un maréchal d’empire.
Elle a du chien, de l’ambition, et pourquoi pas des enfants.
Elle a eu mille vies, mais sa dernière s’écrira forcément entre les pavés et le zinc, celui des toits et celui des cafés.
